Réaffirmons notre unité nationale : un boycott pour sauvegarder la Souveraineté des Comores”

Depuis l’indépendance des Comores, la solidarité et l’unité nationale ont toujours été au cœur des préoccupations des Comoriens.
Notre archipel, bien qu’ayant traversé des périodes de turbulences, s’est toujours tenu debout grâce à un idéal commun : celui de préserver
notre souveraineté et notre dignité en tant que nation. Mais aujourd’hui, un coup dur vient de nous être asséné, un coup qui non seulement menace notre identité nationale, mais aussi fragilise nos aspirations à la reconnaissance internationale. Le Kenya, autrefois allié, vient de signer des accords de coopération avec l’île de Mayotte, un acte qui ne peut être interprété que comme une tentative de reconnaissance de Mayotte comme un pays à part, ce qui va à l’encontre des principes de l’unité comorienne.

Il est important de rappeler que Mayotte, bien que sous occupation française depuis 1841, n’a jamais été légitimement intégrée dans l’archipel des Comores.
Les Comores, à travers la résolution 1514 de l’ONU, revendiquent la souveraineté sur cette île. Cette décision du Kenya, un pays qui entretenait des relations historiques de fraternité avec les Comores, est donc perçue comme une trahison de notre cause nationale. Un acte qui pourrait ouvrir la voie à une reconnaissance de Mayotte comme une entité indépendante ou, pire encore, comme une région autonome sous la domination de la France. Cela serait un coup fatal à nos efforts pour
récupérer Mayotte et pour garantir la reconnaissance de l’intégrité territoriale des Comores.

Dans cette situation, il est crucial que nous, en tant que Comoriens, réaffirmions notre unité et notre engagement envers notre patrie. Il ne s’agit pas seulement de
défendre un territoire, mais bien de protéger notre héritage, notre histoire et nos valeurs. Mayotte n’est pas simplement une île, mais une partie intégrante de
notre identité nationale. Nous ne pouvons accepter qu’une nation amie, comme le Kenya, prenne une position qui va à l’encontre de nos intérêts et de notre cause.

j’appelle à la solidarité nationale

En attendant les mesures gouvernementales, il est impératif que chaque Comorien prenne conscience de la gravité de la situation. Cette décision du Kenya, bien que n’étant qu’un acte diplomatique parmi d’autres, a un impact profond sur la manière dont notre nation est perçue à l’échelle mondiale. Cela ne peut être pris à la légère. En réponse, je lance un appel à tous les Comoriens, à tous ceux qui ont l’habitude de voyager, pour qu’ils boycottent toute compagnie aérienne kenyane, y compris Kenya Airways. Nous devons cesser tout voyage qui nous oblige à transiter par le Kenya, ou pire encore, à séjourner dans ce pays, même dans des situations urgentes telles que les soins médicaux.

Nous devons comprendre qu’un acte de boycott n’est pas un simple geste symbolique, mais un moyen de protester fermement contre une décision injuste. En cessant de soutenir Kenya Airways et en évitant de transiter par le Kenya, nous envoyons un message clair et fort à la communauté internationale : nous refusons la division de
notre archipel et nous réclamons la reconnaissance de Mayotte comme faisant partie intégrante des Comores. Ce boycott ne doit pas seulement concerner les voyageurs,
mais également les commerçants, les entreprises, et toute personne ou institution comorienne ayant des relations avec le Kenya. Cela est d’autant plus crucial dans un contexte où le Kenya a choisi de se détourner de la solidarité qui devrait exister entre pays est-africains.

Ce n’est pas le moment de céder à la passivité ou de rester indifférents face à cette grave situation. Nous, Comoriens, devons redoubler d’efforts pour défendre notre dignité et notre unité nationale. Il est fondamental que nous rappelions au monde entier que Mayotte fait partie de notre territoire et qu’aucun pays ne peut se permettre
de contourner cette vérité pour des raisons politiques ou économiques.

Le combat pour la restitution de Mayotte n’est pas uniquement celui des Comoriens résidant dans l’archipel, mais celui de toute la nation comorienne, où qu’elle soit.
Nous devons saisir toutes les occasions pour rappeler au monde que l’unité nationale des Comores est non négociable. Notre solidarité ne doit pas se limiter à des discours
ou des déclarations. Elle doit être mise en pratique, notamment par des actions concrètes comme ce boycott. Cela va au-delà de la simple protestation contre le Kenya ;
il s’agit de rappeler à tous les pays que les Comores sont un ensemble indivisible, unis dans leur diversité et leur culture.

Ce combat est loin d’être terminé. La situation actuelle nous rappelle qu’en politique internationale, il n’y a pas de place pour la naïveté. Les alliances se font et se défont, mais la solidarité entre peuples frères et la lutte pour la justice ne doivent jamais faiblir. Dans les mois et les années à venir, il nous faudra continuer
à plaider pour la reconnaissance de Mayotte comme une île comorienne, en dépit de ces nouvelles difficultés diplomatiques.

Nous appelons donc le gouvernement comorien à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la souveraineté de notre nation et pour condamner fermement l’action
du Kenya. Mais ce combat ne doit pas être celui des seuls dirigeants politiques. Chacun d’entre nous, en tant que citoyen comorien, doit jouer un rôle dans cette lutte.
Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous pourrons véritablement préserver notre dignité et notre avenir.

L’heure est venue pour chaque Comorien de se lever et de défendre la cause de l’unité nationale avec la même détermination que nos ancêtres. Mayotte ne sera jamais
indépendante. Elle est et restera une partie des Comores. L’unité des Comores doit être notre guide, et notre lutte pour la souveraineté sur Mayotte, notre

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